J’ai eu le plaisir d’être exposée à la Biennal de Paris du 26 novembre au 5 décembre 2021 avec la galerie la Forest Divonne.
Depuis 30 ans, l’artiste Catherine François occupe la scène artistique belge et européenne. Reconnue pour ses sculptures monumentales inspirées par la nature, son travail a fait l’objet de deux rétrospectives au Musée Van Buuren et est régulièrement exposé à Bruxelles, Genève, Knokke et Paris.
Pour illustrer l’évolution de son travail au cours de trois dernières décennies, un livre « Catherine François » sort à la fin de ce mois chez Prisme Editions. Rédigé en collaboration avec Guy Duplat et Steve Pollus, l’ouvrage met en évidence le lien entre l’artiste et la nature.
La nature, au centre de la vie de Catherine depuis son adolescence.
Catherine puise son inspiration dans son vécu personnel, dans sa perception de l’actualité et dans la nature au sein de laquelle elle se réfugie pour puiser l’énergie nécessaire à se ressourcer. Son œuvre reflète le chaos croissant qui s’empare du monde et vise à souligner par l’art l’urgence de respecter la Nature, dont dépend la survie de l’homme.
Après une formation universitaire en journalisme et communication, Catherine donne enfin libre cours à sa passion et s’oriente vers les beaux-arts. La formation très complète qu’elle acquiert au travers de cours de dessin et de peinture, et notamment le travail rigoureux du nu, lui permettent de construire l’armature de la sculpture à venir. En 1996, elle met un point final à son travail de portraitiste et s’oriente définitivement vers la sculpture. Celle-ci lui permet d’aborder avec plus de liberté son désir de création et de canaliser son énergie.
Du figuratif, elle évolue vers des formes dont elle seule détient le lien. Un lien qui, de près ou de loin, a toujours à voir avec la nature, ses forces, ses énergies. Jusqu’en 2007, le huit de l’infini définit ses sculptures. Ensuite, les trous, qui ne sont que des vides apparents et se transforment en cercles. A force de ne pouvoir prétendre au comblement, sa réflexion l’amène à créer des toupies. Cette période est suivie par une nouvelle page d’un travail mûri, celui des croix , qui ne se croisent pas en leur juste milieu. C’est la phase de l’équilibre dans les déséquilibres.
En 2016, une nouvelle page est amorcée…Catherine se promène sur la plage en Baie de Somme, comme chaque jour lorsqu’elle vient se ressourcer dans ce lieu qu’elle affectionne particulièrement. En cette journée, dont elle se souvient avec précision, différentes « mises en scène » de la nature la touchent en plein cœur et lui font parvenir un message. Trop de déchets, appels de la nature et de la mer pour qu’on les sauve … Depuis ce jour, Catherine ramasse frénétiquement tous les détritus non organiques qu’elle trouve sur la plage et les transforme en éléments artistiques qui font partie intégrante de ses œuvres. Elle commence alors sa nouvelle période, à savoir la création de têtes d’homme telles qu’elle les perçoit, avec leurs contradictions et incohérences.
Les sculptures de Catherine François, qu’elles soient monumentales ou objets adoptés de notre quotidien, sont toujours le reflet de son rapport à la nature et un appel à une prise de conscience de son importance par l’homme.
Les …têtes seront exposées à partir du mois de février 2022 à la Forest Divonne. Cette série de têtes dénonce la singularité de l’homme avec dérision, humour et poésie.
Catherine François était l’invitée culture ce jeudi, dans Toujours + d’Actu. Elle présentait son livre qui retrace 30 années de création en sculpture.
J’ai le plaisir de vous annoncer ma participation à la BIENNALE DE PARIS (13 sept-17 sept 2019), dans la Galerie la Forest Divonne.
Je serai présente avec quelques pièces de mobilier d’artiste à GALERISTE durant la FIAC (18 au 20 oct), dans la Galerie la Forest Divonne.
Et enfin, la GALERIE LA FOREST DIVONNE m’organise un solo show dans sa galerie à Paris en décembre !
The artist at work, preparing the exhibition for the opening on the 27 of march in the gallery La Forest Divonne.